La douleur après une liposuccion peut varier d’une personne à l’autre, mais en général, elle n’est pas considérée comme très intense. Les patients peuvent ressentir des sensations d’inconfort, de douleur légère à modérée, surtout dans les premiers jours suivant l’intervention. Cela est souvent bien géré grâce à l’utilisation de canules fines pendant l’opération, ce qui réduit les traumatismes aux tissus environnants.

Les ecchymoses (bleus) et l’œdème (gonflement) sont plus courants que la douleur intense. Les analgésiques prescrits par le chirurgien peuvent aider à soulager toute douleur résiduelle. En règle générale, la douleur diminue rapidement au cours des premiers jours, et la plupart des patients rapportent un inconfort gérable avec les médicaments prescrits.

Il est essentiel de suivre les recommandations postopératoires de la Dr. Nordback pour minimiser l’inconfort et faciliter une récupération optimale.

La liposuccion peut être combinée à d’autres interventions chirurgicales telles que l’abdominoplastie, la cruroplastie, la brachioplastie ou le lifting. De plus, la graisse extraite peut être utilisée pour être réinjectée dans d’autres zones du corps, comme les seins dans le cadre d’une mammoplastie, ou pour sculpter les fesses, ce qui est connu sous le nom de liposculpture par lipofilling.

Il est essentiel de discuter ouvertement de vos objectifs esthétiques avec la Dr. Nordback plasticien, qui pourra vous conseiller sur les interventions les plus appropriées à combiner avec une liposuccion.

La période de récupération après une liposuccion est généralement plus étendue que pour des traitements non chirurgicaux, mais elle n’est pas considérée comme particulièrement contraignante. Les résultats finaux tendent à rapidement compenser cette période postopératoire. La quantité de graisse retirée influe également sur la durée de la récupération. Dès le jour suivant l’intervention, le patient peut prendre une douche. Une gaine de contention, appelée lipopanty, est appliquée à la fin de l’opération et doit être portée en continu pendant un mois, sauf pendant la douche. Cette gaine aide la peau à retrouver son élasticité et à s’ajuster aux nouveaux contours de la silhouette

Concernant la sécurité, la liposuccion ne présente aucun risque pour votre grossesse. En ce qui concerne les aspects pratiques, l’intérêt d’une intervention chirurgicale avant la grossesse dépend principalement de la pertinence de la liposuccion pour vous. Si vous avez des zones de graisse localisée qui pourraient bénéficier significativement d’une liposuccion, il est avantageux de procéder à l’intervention, que ce soit avant ou après la grossesse. Une fois traitées, ces cellules graisseuses sont éliminées définitivement, donc il n’y a pas de risque de leur retour après la grossesse. Cependant, il est possible que de nouveaux amas graisseux se forment après votre grossesse, nécessitant éventuellement une nouvelle intervention et une nouvelle décision chirurgicale.

Comme pour toute intervention chirurgicale, il existe certains risques potentiels, notamment :

• Hémorragie : Prévenue par une gestion précise de l’hémostase, elle peut nécessiter une reprise chirurgicale en cas de tension douloureuse due à un saignement post-opératoire immédiat.

• Infection : Bien que rare, elle est prévenue par une antibiothérapie prophylactique pendant l’intervention. En cas d’infection tardive, un traitement antibiotique est initié. Une infection de l’implant nécessite une reprise chirurgicale pour retirer les prothèses jusqu’à ce que l’infection soit maîtrisée.

• Sérome : La complication la plus fréquente, caractérisée par la présence de liquide séreux, pouvant nécessiter des ponctions répétées voire rarement une réintervention pour drainage, bien qu’il se résorbe généralement de manière spontanée.

•   Accidents thrombo-emboliques : Très rares dans ce type d’intervention, ils sont prévenus par une mobilisation précoce. 

• Problèmes de cicatrices : Comprenant la déhiscence, les cicatrices élargies ou pathologiques (chéloïdes).

• Altérations de la sensibilité : Généralement transitoires, notamment au niveau du mamelon, pouvant durer de six à dix-huit mois.

• Insuffisances de résultats : Possibilité d’asymétrie résiduelle malgré l’intervention.

• Liponécrose : Formation d’un nodule de graisse mal vascularisée pouvant retarder la cicatrisation, le risque étant accru en cas de surpoids, de tabagisme ou dans le cas de gigantomasties (hypertrophie mammaire très importante) souvent nécessaire pour retirer cette enveloppe et remplacer éventuellement les implants.